Tout patient ayant souffert d’une « rage de dent » sait combien la douleur dentaire peut être intolérable. L’abcès dentaire constitue l’une des causes les plus fréquentes, avec l’accumulation d’une collection purulente dans la dent ou à sa base. Quelle que soit sa localisation, sa prise en charge par un chirurgien-dentiste doit être précoce, à la fois pour soulager la rage de dents et éviter que l’infection ne s’étende. Le patient doit donc bien comprendre les différentes causes d’un abcès dentaire et la manière de les soigner efficacement.
Le pus, qui caractérise les abcès dentaires, est le plus souvent la conséquence d’une infection bactérienne, avec la formation d’un liquide associant germes pathogènes et débris cellulaires nécrosés.
L’abcès dentaire péri-apical est un abcès se formant à la base de la racine dentaire, avec atteinte parfois des tissus périphériques comme la gencive (abcès parodontal), le tissu osseux (ostéite infectieuse) ou le tissu conjonctif (cellulite).
Les germes pathogènes proviennent le plus souvent d’une gencive en mauvais état, avec présence de plaque dentaire et de tartre surinfecté.
La pénétration des bactéries sera facilitée en cas d’effraction de la muqueuse gingivale, avec par exemple des saignements de la gencive, une récession gingivale ou un déchaussement dentaire.
Un traitement de canal est nécessaire lorsque le nerf d’une dent est affecté par une carie ou une
infection.
Afin de préserver la dent, la pulpe (tissu vivant à l’intérieur de la dent), les nerfs, les bactéries,
et toute carie sont supprimés et la cavité qui en résulte est remplie d’un matériau dentaire
médicamenteux spécial qui restaure complètement la fonction de la dent.
Un traitement de canal sur une dent compromise est le traitement de choix pour préserver une dent qui,
autrement, mourrait et serait extraite.
Calmer un abcès dentaire se fait souvent en trois étapes : soulager la rage de dent, drainer la collection purulente par un geste chirurgical adéquat et traiter la cause.
Les solutions naturelles pour faire dégonfler un abcès de la dent étant peu efficaces, le patient doit éviter la prise d’anti-inflammatoires, et privilégier les antalgiques de type paracétamol. En cas de tuméfaction des tissus mous, des compresses locales froides peuvent calmer rougeur, chaleur et tuméfaction.
Au cas où l’abcès perce spontanément dans la cavité buccale, un rinçage avec une solution antiseptique est alors vivement conseillé.
Face à une pulpite aiguë irréversible, le chirurgien-dentiste va opter généralement pour un traitement radiculaire sous anesthésie locale.
Il va forer la dent pour accéder à la pulpe et la nettoyer, tout en traitant la cause comme une carie profonde.
La dévitalisation consiste à retirer la pulpe dentaire, source de la douleur et de l’inflammation. Une fois le canal radiculaire traité et nettoyé, il est obturé de manière à conserver si possible la dent dévitalisée.
Les cas les plus avancés peuvent nécessiter une extraction dentaire.
Pour l’abcès de la racine dentaire, le chirurgien-dentiste va adapter son geste en fonction de la maturité de l’abcès dentaire.
Si l’abcès de la dent est en cours de formation, il peut prescrire un traitement antibiotique avant tout autre acte bucco-dentaire.
Si la poche purulente est mûre, il va débrider l’abcès pour drainer le pus : il réalise le plus souvent une petite incision de la muqueuse pour libérer la poche purulente, soulageant immédiatement la douleur.
Les tissus infectés sont alors aussitôt nettoyés, désinfectés et traités.
Les soins conservateurs sont alors planifiés, comme un détartrage dentaire, un curetage des poches parodontales, voire à terme une greffe de gencive pour soigner une maladie parodontale avancée.
Dans tous les cas, une bonne hygiène buccale et un examen bucco-dentaire annuel devraient donc aider à prévenir l’apparition de tout abcès d’une dent. En cas de tuméfaction anormale, de douleur récidivante ou d’odeur anormale (halitose), le patient doit consulter au plus vite son chirurgien-dentiste pour empêcher toute complication purulente… Inutile en effet de risquer une violente rage de dent la nuit ou le week-end à cause d’un abcès dentaire diagnostiqué trop tard !
Désigné par la calcification de la plaque dentaire, le tartre est présent chez chacun d’entre nous. Il est généralement situé sur les surfaces externes des molaires supérieures et les surfaces internes des incisives inférieures. Même si une bonne santé bucco-dentaire passe obligatoirement par un brossage régulier, il n’y a pas de possibilité d’éliminer efficacement le tartre. Même avec une stricte hygiène bucco-dentaire un détartrage dentaire devient donc une nécessité.
Effectué une à deux fois par an, le détartrage est primordial pour garder vos dents et vos gencives en excellent état. Comment se forme le tartre ? Et comment l’éliminer ? Tour d’horizon !
La cavité buccale abrite plusieurs centaines de types de bactéries. Jusque-là rien d’anormal et seulement quelques-unes d’entre elles peuvent être la cause de problèmes de gencives ou de caries.
Cependant, malgré ce faible pourcentage, ces bactéries prolifèrent régulièrement et sécrètent une matière, blanc-jaune, qui couvre les dents et les gencives. Se forme alors ce qu’on appelle la plaque dentaire. Sans visites régulières chez un dentiste pour éliminer cette accumulation de bactéries, divers désagréments peuvent apparaître comme par exemple une gingivite ou plus grave encore, une parodontite.
Le tartre est le résidu blanchâtre et dur qui se crée à partir de la plaque dentaire. Son épaississement et la calcification qui en découle ultérieurement ne peuvent plus être éliminés correctement lors du brossage des dents. Le tartre est donc l’agglomération de plaque dentaire. Cette accumulation de tartre dentaire est visible à la surface de la dentition.
Lors de chaque repas, des bactéries, des débris alimentaires et des protéines qui sont dans la salive s’accumulent sur les dents et sous les gencives. Même avec une bonne hygiène dentaire qui permet d’éliminer facilement cette substance non collante, la formation d’un résidu se forme immanquablement. En effet, certaines zones sont difficiles à atteindre.
Il est donc compliqué de pouvoir les nettoyer correctement. Les bactéries finissent par s’y accumuler et se minéraliser entraînant la formation de tartre. C’est le cas notamment de l’intérieur des dents et des gencives.
De plus, certains aliments acides, le café ou encore le tabac accentue sensiblement le processus. Seule l’intervention d’un dentiste peut alors éliminer le tartre dentaire. Il saura évaluer la profondeur et vous prodiguer les soins nécessaires pour éliminer le tartre.
S’il n’est pas enlevé régulièrement, le tartre est la cause principale de maladies bucco-dentaires. Au moindre signe d’accumulation de plaque, le bon réflexe est de prendre rendez-vous chez votre dentiste pour réaliser un détartrage dentaire.
Le détartrage régulier est un acte indispensable pour réduire considérablement les risques de caries, d’inflammation des gencives. Cette inflammation ou encore appelé gingivite peut entraîner la perte d'une ou plusieurs dents. C’est ce qu’on appelle la parodontite.
La mauvaise haleine est également une conséquence directe du tartre et un traitement régulier peut vous éviter ce genre de désagréments. Plus le tartre est détecté rapidement plus vous vous donnez les chances d’avoir une dentition saine et propre.
Sachez que votre dentiste dispose de plusieurs techniques afin d’éliminer le tartre. Ce traitement peut s’effectuer par le biais d’ultrasons pour dissoudre la majorité du tartre. Votre dentiste peut également utiliser des instruments mécaniques pour effectuer un détartrage dentaire par grattage.
Un polissage est ensuite réalisé. Au-delà de l’aspect esthétique en éliminant les tâches et laisser les dents brillantes, le polissage lisse toutes les imperfections des dents afin d’éviter que la plaque dentaire ne vienne s’accumuler.
Sachez qu’un détartrage et un polissage des dents sont des actes indolores. Une raison supplémentaire pour consulter votre dentiste !
Carie ayant nécessité un acte d’endodontie – La racine désinfectée et obturée.
Il s’agit de la discipline qui concerne le traitement du « nerf » de la dent.
L’objectif de l’endodontie est d’éliminer les bactéries présentes à l’intérieur de la racine dentaire,
et d’obtenir la santé ou la guérison des tissus de soutien de la dent.
La Micro Chirurgie Endodontique consiste à éliminer le problème inflammatoire et/ou infectieux sans
repasser par l’intérieur de la dent, en intervenant directement à l’extrémité de la racine concernée par
voie chirurgicale.
Elle peut également être utile en complément du retraitement canalaire lorsque ce dernier n’a pas pu
résoudre complètement le problème infectieux existant.
Un traitement de canal est nécessaire lorsque le nerf d’une dent est affecté par une carie ou une
infection.
Afin de préserver la dent, la pulpe (tissu vivant à l’intérieur de la dent), les nerfs, les bactéries,
et toute carie sont supprimés et la cavité qui en résulte est remplie d’un matériau dentaire
médicamenteux spécial qui restaure complètement la fonction de la dent.
Un traitement de canal sur une dent compromise est le traitement de choix pour préserver une dent qui,
autrement, mourrait et serait extraite.
Couronne et bridge sans métal. Alumine & zircone sont aujourd’hui les supports de choix en dentisterie esthétique. Ils ont l’avantage d’offrir une biocompatibilité avec la gencive et permettent d’éviter l’apparition de liserés gris dans le temps. La zircone est un matériau très résistant et l’alumine laisse très bien passer la lumière.
Le blanchiment dentaire est un procédé qui permet d’éclaircir l’émail d’une dent en utilisant une
solution blanchissante (peroxyde de carbamide ou peroxyde d’hydrogène). Cette solution mise en contact
prolongé avec une dent ‘casse’ les pigments qui se sont formés avec les années.
Blanchir les dents permet de gagner jusqu’à 2 teintes en 1 heure par un traitement au fauteuil dentaire.
Il est possible de répéter le geste en fonction de l’éclaircissement souhaité et de la teinte de départ.
Le traitement est indolore et sans danger. Les résultats sont immédiats et spectaculaires.
La facette dentaire permet de modifier la forme, la taille et la teinte des dents. Cette technique a l’avantage de limiter la tailles des dents vivantes, d’avoir un aspect naturel et est particulièrement recommandée pour des exigences esthétiques. Sa durée de vie est sensiblement plus courte qu’une couronne dentaire.
Une extraction dentaire est un acte chirurgical qui consiste à enlever une dent de sa cavité. Les causes de cette intervention sont multiples et il n’existe pas d’autres choix que d’extraire la dent. Le terme d’extraction peut, alors, à lui seul paraître effrayant. En réalité extraire une dent est loin d’être synonyme de douleurs, et ce, grâce aux techniques avancées qui sont utilisées aujourd’hui par les chirurgiens-dentistes. Dans quel cas a-t-on recours à une extraction dentaire ? Et comment se déroule l’opération ? Nous vous disons tout !
La décision d’extraire une dent peut être à l’origine de nombreuses causes. C’est le cas notamment, pour une dent sérieusement cariée et dont la structure est partiellement détruite. Une infection qui aurait endommagé la dent ou l’os qui la retient peut également faire l’objet d’une extraction dentaire. Les cas suivants sont aussi concernés :
Même si la dent est partiellement sortie, l’extraction est recommandée. En effet, le fait ne pas extraire une dent peut aider les bactéries à s’y installer et provoquer une infection. Cette infection, dans certains cas, peut s’aggraver et atteindre l’os qui a pour rôle de maintenir la dent.
Il peut s’agir également d’une dent incluse, c’est-à-dire qui reste bloquée dans l’os de la mâchoire. Le risque est alors qu’elle continue à pousser, même s’il n’y a plus de place. Elle va opérer à une pression constante et va endommager les racines de dents à proximité. Pour éviter ce genre de conséquences, l’extraction d’une dent incluse est alors fortement recommandée. Cela réduira considérablement le risque d’infection et que les os, à terme ne soient endommagés.
Quand la préservation de la dent a échoué et lorsqu’il n’existe aucune autre alternative l’extraction dentaire est alors envisagée. Même si la priorité reste le fait de préserver les dents naturelles, extraire une dent devient obligatoire.
Avant la chirurgie dentaire, un rigoureux examen est effectué pour faire un bilan de l’état de santé général. Il sera notamment évalué les antécédents médicaux et dentaires. Le but est de pouvoir effectuer l’extraction dans les conditions optimales.
Une radiographie dentaire est alors effectuée afin de visualiser et déterminer la position des dents, ainsi que la former et la longueur. Avant d’extraire la dent, une anesthésie locale est réalisée pour endormir les nerfs qui entourent la dent. La dent est alors déplacée puis extraite à l’aide d’un instrument spécifique appelée pince dentaire.
Dans certains cas, les os devront être polis et quelques points de suture seront nécessaires. Ces points de suture seront soit résorbables et se décomposeront d’eux-mêmes, soit non résorbables et devront alors être retirés ultérieurement.
Quelques règles sont à respecter après une extraction dentaire. En effet, la zone reste une sensible et il est essentiel de la garder propre pour éviter un risque d’infection.
Dans les 24 heures qui suivent l’intervention, il est fortement déconseillé de fumer et les boissons chaudes. Il est par contre important de vous rincer la bouche et de nettoyer les dents qui se situent dans la zone d’extraction.
Le dentiste peut prescrire également des analgésiques. Ces derniers vous aideront à soulager la douleur. Appliquer un sac de glace pendant quelques minutes est également efficace pour lutter contre la douleur.
Dans la majorité des cas, la sensation d’inconfort disparaîtra au bout de quelques jours. Un inconfort disparu et une extraction de dent qui vous apportera à terme une dentition plus saine et un confort indéniable.
L’implantologie permet de remplacer des dents, mais ce n’est pas seulement un acte esthétique. Cela permet aussi de retrouver un bien-être certain aux patients souffrant de la perte d’une ou plusieurs dents.
Un implant dentaire est comme une petite vis, c’est une racine artificielle, il est en titane et biocompatible. Il sert à remplacer la racine d’une dent abîmée ou manquante et permet de servir de point d’ancrage à une future prothèse dentaire ou couronne céramique. Que ce soit pour une ou plusieurs dents manquantes nous vous proposerons la solution la mieux adaptée à votre cas, pour un résultat optimal à la fois esthétique et fiable.
Les implants sont une solution à long terme qui permet de remplacer en toute sécurité une ou plusieurs dents sans affecter les autres dents, ce qui en fait la meilleure solution pour remplacer les dents manquantes:
Chacun sait ce qu’était autrefois un plombage de dent, mais beaucoup de patients ont encore du mal à s’y retrouver avec les nouvelles techniques d’obturation dentaire. Inlay et onlay correspondent tous deux à des formes de prothèses dentaires partielles, pour combler une ou plusieurs cavités sur des dents abîmées comme le faisait un plombage. C’est un traitement sur mesure, dont le but est à la fois fonctionnel et esthétique : découvrez les différences entre inlay, onlay et inlay core, afin de mieux comprendre les critères de choix guidant votre chirurgien-dentiste dans la prise en charge d’une obturation dentaire.
Inlays et onlays ont remplacé les anciens plombages pour combler une cavité dentaire, avec trois objectifs principaux :
Contrairement à ce que l’on croit parfois, ce n’est pas le matériau qui fait la différence onlay couronne : cette dernière peut être métallique, en céramique ou en zircon, de même que l’onlay peut être en céramique, en résine composite ou en métal.
Alors que la couronne dentaire recouvre et enserre l’ensemble d’une dent fragilisée, l’onlay peut se voir en revanche comme une sorte de couronne partielle visant à remplacer uniquement le morceau de dent disparu.
La pose d’une prothèse dentaire partielle type Inlay – Onlay reste un traitement sur-mesure, mais il se réalise le plus souvent en deux étapes.
Lors du premier rendez-vous, le chirurgien-dentiste réalise l’ensemble des soins conservateurs pour traiter la dent : soin de la carie, nettoyage, détartrage…
Une fois que le tissu est sain et la dent correctement préparée, il va choisir l’une des deux méthodes pour permettre le travail du prothésiste :
Le chirurgien-dentiste détermine aussi le coloris choisi, grâce à un teintier.
Il peut aussi poser une prothèse temporaire, pour protéger la dent jusqu’à la prochaine séance.
Lors de la seconde séance, le praticien vérifie la congruence de l’inlay / onlay réalisé entre-temps par le prothésiste. L’ajustement est réalisé avec désinfection sablage, avant d’effectuer la pose définitive de manière très minutieuse, au moyen d’une colle biologique spéciale, parfaitement adaptée.
L’intervention est indolore.
L’excès de colle est alors retiré, et un léger polissage permet d’harmoniser le rendu esthétique et le confort pour le patient.
En quelques heures, l’adhérence de l’inlay onlay est optimale, assurant à la fois la résistance de la dent et l’étanchéité de l’obturation.
Une légère sensibilité peut être ressentie 24 à 48 heures, sans qu’il soit pour autant nécessaire de prendre des précautions alimentaires trop strictes.
Le patient récupère ainsi une dent parfaitement obturée et fonctionnelle, avec une obturation quasiment imperceptible qui sublime le rendu esthétique.
L'orthodontie est vouée à la correction de mauvaises postures des mâchoires et des dents. Ce traitement améliore l'équilibre postural entre les structures osseuses, l'occlusion, ainsi que le développement des bases osseuses. Elle a un but fonctionnel et esthétique.
Spécialité à part entière, elle concerne les malpositions dentaires et les décalages des mâchoires. Les types d’interventions sont nombreuses : la correction de légères malocclusions, sévères dysmorphoses, et autres dysfonctions. Son appellation officielle est l’Orthopédie dento-faciale (ODF).
L’orthodontie est parfois nécessaire dès 5 ans. Dès que toutes les dents de lait ont poussées, l’orthodontie permet à l’enfant de préparer sa mâchoire à accueillir ses dents définitives, et favoriser une croissance harmonieuse de la face et des mâchoires en aidant au bon développement des fonctions orales et nasales. Le traitement permet également d’intercepter les anomalies apparues précocement et en diminuer les risques de traumatismes dentaires.
L’Orthopédie dento-faciale chez l’adolescent de 11 à 13 ans, traite les anomalies établies en portant une attention particulière à l’esthétique du visage et à l’occlusion de la denture définitive. Durant cette période de la vie, la denture permanente est presque complétée tout en ayant encore un potentiel de croissance qui peut s’avérer essentiel pour corriger certains déséquilibres affectant les mâchoires.
L’Orthodontie chez l’adulte est parfois en association avec la chirurgie. Le traitement s’efforce de disposer les dents de manière à assurer une fonction masticatrice maximale, d’améliorer l’apparence du visage et de la denture, de favoriser une bonne santé parodontale et articulaire et enfin parfois de permettre de réaliser des prothèses dans de meilleures conditions.
Les maladies parodontales sont des infections bactériennes (microbiennes) qui affectent et détruisent
les tissus qui entourent et supportent les dents (le parodonte). Les tissus concernés sont la gencive,
les fibres d’attachement (ligament ou desmodonte) et l’os qui supporte les dents.
Les maladies parodontales représentent, avec la carie dentaire, les affections principales de la cavité
buccale.
Pour conserver des dents saines, il est essentiel d’assurer également la santé de vos gencives et de
supprimer les dépôts de tartre sous-gingivaux.
Une inflammation non soignée peut endommager votre dentition durablement. Pour ne pas en arriver là,
nous mettons en place des soins adaptés destinés à enrayer le processus et à préserver durablement la
santé de vos dents.
Les maladies parodontales ou parodontites sont des infections bactériennes qui se manifestent par des
saignements gingivaux, des rétractions de la gencive et une perte osseuse autour de la dent pouvant être
à l’origine de mobilités dentaires.
La plaque dentaire et le tartre sont les facteurs déclenchants de la maladie parodontale puisqu’ils
servent de support aux bactéries à l’origine de ce phénomène.
La pédodontie ou encore dentisterie pédiatrique, comporte plusieurs spécificités non seulement au niveau
des soins apportés, mais également du point de vue de l’approche du patient. En effet, soigner des
enfants nécessite de travailler sur une dimension psychologique pour les mettre à l’aise lors des
consultations.
La formation des dentistes pédiatriques leur permet de répondre aux besoins particuliers des enfants.
Une première visite peut avoir lieu dès les premières dents de lait, à titre d’information. Pour les
jeunes enfants, un rendez-vous tous les 6 mois est recommandé pour prévenir les caries qui apparaissent
rapidement à cet âge.
Les dents des enfants doivent être traitées avec autant d’attention que celle des adultes. Les dents de
lait sont plus fragiles et se carient rapidement, étant notamment souvent en contact avec une
alimentation sucrée, ce qui accroît la prolifération des bactéries.
Pour ne prendre aucun risque, pensez à accompagner vos enfants consulter dès la réception du courrier «
MT Dents » envoyé par la Sécurité Sociale ou dès que des douleurs apparaissent.
Nul doute que les implants dentaires constituent aujourd’hui la solution de choix pour remplacer une dent manquante (édentation) et restaurer un beau sourire, sensuel et harmonieux. Les implants se présentent comme des vis, généralement en titane, forées dans l’os, afin de servir ultérieurement de racine artificielle à une prothèse.
Pour garantir la stabilité, le confort et la durabilité de cet implant, une étape préalable est parfois nécessaire afin de bien préparer l’os : c’est le but du sinus lift ou comblement sinusien, une chirurgie pré-implantaire visant à renforcer le tissu osseux de soutien s’il est insuffisant.
C’est une règle que connaît tout bon bâtisseur : de bonnes fondations supposent un bon sol. Le chirurgien-dentiste spécialiste en implants dentaires n’échappe pas à cette règle : il doit vérifier au préalable la nature du volume osseux où il doit placer les implants.
Grâce à différentes techniques d’imagerie médicale numérique 3D comme le scanner ou le « cone beam », le bilan pré-implantaire va compléter impérativement l’examen clinique bucco-dentaire, afin de vérifier plus particulièrement deux aspects du tissu osseux :
En cas d’insuffisance du tissu osseux du maxillaire supérieur, le chirurgien-dentiste va proposer de renforcer ce tissu :
Le sinus maxillaire se présente comme une cavité en pyramide quadrangulaire, localisée dans l’os maxillaire au-dessus des molaires supérieures.
L’affaissement de plancher maxillaire sinusal peut être d’origine congénitale ou le plus fréquemment acquise, suite à une édentation ancienne non traitée ou une parodontite chronique : le tissu osseux alvéolaire finit alors par se résorber et par diminuer en hauteur ou en épaisseur.
Si le plancher du sinus est proche du site amené à recevoir un implant dentaire, le praticien peut alors proposer l'élévation du plancher sinusien par sinus lift avec deux objectifs principaux :
Les contre-indications à une chirurgie des sinus peuvent être de deux ordres :
Les risques d’une chirurgie des sinus s’avèrent toutefois assez rares, et comprennent surtout les complications infectieuses ou mécaniques (risques de perforation de la membrane sinusienne de Schneider).
Si le comblement osseux porte sur une faible hauteur de quelques millimètres, le chirurgien-dentiste peut l’effectuer durant la pose de l’implant par la « technique de Summers ». En revanche, une plus grande quantité d’os impose un sinus lift par voie latérale.
Cette technique de comblement des sinus, moins invasive, est possible si le patient présente plus de 5 mm d'os alvéolaire au-dessous du plancher sinusien.
La voie d’abord se fait via le forage de l’implant, en soulevant le plancher avec des ostéotomes pour créer une expansion de la crête.
L’implant est alors posé dans la foulée, avec un processus de cicatrisation par intégration osseuse qui dure de 4 à 8 mois.
Pour les cas de résorption osseuse plus avancés, l’accès au sinus se fait par voie latérale, avec une incision de la gencive, puis le forage de la paroi.
Le praticien délimite une zone réclinée à l’intérieur, avant d’y introduire le matériau de comblement adéquat.
Selon les cas, la pose des implants se fait dans la foulée, ou 4 à 6 mois plus tard, après la cicatrisation complète et correcte du tissu osseux alvéolaire.
Pour restaurer un tissu de soutien de qualité, le chirurgien-dentiste travaille avec un matériau de comblement présentant plusieurs qualités, dont la tolérance et la résistance.
Il peut pour cela choisir une greffe osseuse, ou un bio-matériau qui doit apporter des qualités supplémentaires afin d’accélérer la croissance du tissu osseux (ostéoinduction, ostéoconduction, ostéogénèse…).
C’est donc au cas par cas que le chirurgien-dentiste sélectionne le type de comblement adapté au patient, à l’état de son tissu osseux et au but recherché.
Il peut si besoin associer différentes méthodes.
Le tissu osseux de comblement peut provenir :
Si le sinus-lift demande un geste technique précis et bien maîtrisé, ses suites opératoires sont le plus souvent discrètes, avec une douleur modérée et de possibles saignements et oedèmes.
Le patient va ainsi faciliter la cicatrisation osseuse du comblement des sinus, permettant la pose solide d’implants dentaires, puis la pose de couronnes quelques mois plus tard, redonnant au sourire toute sa jeunesse et son charme.
La stomatologie est une spécialité médico-chirurgicale et concerne la sphère oro-faciale, et de ce fait,
le visage, la bouche et les dents. Le stomatologue est donc à la fois médecin et chirurgien. Il s’occupe
des problèmes de mâchoires et des maladies buccales et s’intéresse au traitement chirurgical des
maladies dentaires.
C’est notamment une des branches de la chirurgie maxillo-faciale, une spécialité
chirurgicale se rapportant à la sphère crânio-maxillo-faciale.. Le stomatologue est donc amené à
travailler en étroite collaboration avec les ORL, les orthophonistes, les neurochirurgiens, les
dentistes, les orthodontistes ou encore les pédiatres. Il peut travailler à l’hôpital ou en cabinet
privé. Cette spécialité peut s’adresser aux enfants comme aux adultes.
On peut faire appel à un stomatologue dans les cas suivants :